Tania Garby, créatrice de Brunch Etc.

À 19 ans, j’ai perdu mon frère de 22 ans des suites d’un cancer. C’était un jeune homme à l’esprit avant-gardiste. Cet événement a profondément transformé ma vie et ma vision du monde. C’est alors que j’entame un parcours moins exploré, celui du développement personnel et du questionnement.
Les premiers livres que j’ai lus étaient L’amour, la médecine et les miracles de Bernie S. Siegel suivit du livre Le chemin le moins fréquenté de Scott Peck.
AMOUR LA MÉDECINE ET LES MIRACLES (L’) : SIEGEL,BERNIE S.: Amazon.ca: Livres
CHEMIN LE MOINS FRÉQUENTÉ (LE) : PECK,SCOTT: Amazon.ca: Livres
Le décès de mon frère a été un moment révélateur, marquant mon éveil intérieur. La lecture du livre de Bernie Siegel m’a fait réaliser l’impact immense du mental sur notre corps. J’ai compris que la vie ne pouvait pas se résumer à simplement exister jusqu’à la mort. Pourtant, comme beaucoup, je me suis laissée distraire, progressant doucement vers le changement. Je me posais souvent des questions existentielles, sans nécessairement trouver de réponses.
Ma première vie
Depuis toute petite, j’étais fascinée par la danse moderne. J’ai fait partie des troupes de danse du CEGEP du Vieux-Montréal et Édouard-Montpetit. Quelques années plus tard, je rentrais au programme de danse à l’UQAM. Un chemin moins exploré m’a toujours attirée. J’ai fait plus de 135 spectacles de danse dont plusieurs créations personnelles; des solos, des duos, en groupe. J’ai été interprète à plusieurs reprises.
Frustrée par la ville et mes expériences de l’époque, j’ai tout quitté en 1995 pour aller planter des arbres dans l’Ouest canadien. Au milieu de l’été, le travail répétitif m’a poussée à quitter pour aller passer le reste de la saison à Whitehorse, au Yukon. Par la suite, je me suis installée à Calgary pour huit mois. Cette période a été marquée par une dépression profonde et un grand dégoût de moi-même. Après un jour de l’an bien arrosé, j’en avais assez de me détester. Les choses devaient changer.
Déterminée à amélioré ma qualité de vie, j’ai modifié mes routines et renoué avec la danse, ma passion du passé est devenue une véritable bouée de sauvetage. Quelques mois plus tard, je déménageais à Jasper, en Alberta. C’est là que j’ai passé 20 ans, en alternance, découvrant un mode de vie qui me convenait mieux ainsi qu’une nouvelle passion pour les activités de plein air.
Ma 2e vie…
Dans ma « deuxième vie »/ma nouvelle vie, je suis tombé amoureuse de ce style de vie que ce petit village m’offrait. Le vélo de montagne, l’escalade, la randonnée etc. Ces activités sont devenues de vraies passions. Dès que l’occasion se présentait, je les pratiquais avec enthousiasme, savourant chaque instant.
Mon premier voyage – J’ai pogné la piqure
À l’été 1996, j’ai entrepris un périple à vélo de Vancouver à Santa Cruz, en Californie. Accompagnée de trois autres personnes, dont mon copain de l’époque, nous avons parcouru 2 000 km en trois semaines. Chaque soir, nous campions dans les camping régionaux mais ça nous arrivait de devoir camper à des endroits improvisés du à des problèmes mécaniques. La difficulté physique et mentale d’un tel périple mène à de nombreuses réflexions, car nous sommes constamment dans nos têtes. Peu importe la température, nous roulions. En moyenne, nous roulions environ 95km/jour.
Une fois arrivés à Santa Cruz, nous avons envoyé nos vélos par la poste et avons continué en sacs à dos pour prendre l’avion vers le Mexique. À Cancún, nous avons pris le premier bus qui nous sortait de la ville pour aller explorer la pointe du Yucatán. Après avoir traversé le Guatemala en bus, s’immergeant dans sa culture colorée, nous avons terminé ce voyage sur une plage Garifuna, au Honduras. Triunfo de la Cruz.
De retour à Jasper l’été suivant, j’ai travaillé pour économiser en vue d’un voyage au Népal et en Thaïlande. Toujour avec mon partenaire de l’époque, nous avons entrepris un trek de trois semaines dans la région de l’Annapurna au Népal. Ensuite, nous avons passé trois mois et demi en Thaïlande.
Bien que nous nous soyons séparés pendant le voyage, nous avons décidé de continuer ensemble jusqu’à notre retour au Canada. Par la suite, j’y suis retournée huit fois. Oui, oui… 8 fois. La Thaïlande est rapidement devenue une deuxième maison pour moi.
Voyager hors des sentiers battus…
À l’été 1998, de retour à Jasper, j’ai jonglé entre mon travail et mes loisirs en plein air tout en organisant mon prochain voyage avec ma meilleure amie Sophie. Cette fois, nous avons choisi de commencer notre aventure en Thaïlande, où nous avions prévu de grimper pendant un mois.
Ensuite, nous nous sommes envolées vers le Vietnam pour y passer un mois supplémentaire. Après avoir rencontré un couple de Québécois, nous nous sommes jointes à eux pour traverser la Chine par voie terrestre. Nous traversions les frontières le 1er janvier 1999 pour se diriger au nord. La Chine regorge de trésors historiques fascinants, comme la Grande Muraille, l’armée de soldats en terre cuite de l’empereur Qin Shi Huang, ou encore la place Tiananmen.
Après avoir visité plusieurs endroits spectaculaires, Sophie est rentrée au Canada retrouver son amoureux.
J’ai ensuite continué mon voyage avec le couple d’amis jusqu’au sud de la Chine, où nos chemins se sont séparés. Je me suis retrouvée seule, mais mon caractère sociable m’a permis de créer des liens facilement et rapidement. Cette expérience a été riche en rencontres et découvertes.
Les péripéties en bateau
Je me suis dirigée vers le Laos, poursuivant mes rencontres et tissant des liens. Ma prochaine aventure consistait à acheter une barque longue et étroite avec quatre personnes venant des quatre coins du monde. Nous prévoyions naviguer sur un tronçon d’une petite rivière se jetant dans le Mékong. Les locaux nous pensaient fous.
Peu de temps après notre départ, nous sommes tombés sur des rapides, et une roche a abîmé l’hélice. Alors, nous avons du arrêter dans un petit village isolé, encore jamais visité par des touristes, pour faire des réparations.
Malgré la grande pauvreté, les différences culturelles et la barrière de la langue, les villageois nous ont accueillis chaleureusement. Trente minutes plus tard, nous étions dans une toute petite hutte, entourés de tous les villageois. Ils étaient entre 30 et 40, adultes et enfants confondus, curieux de découvrir ces étrangers. Dans cet espace confiné, un silence complet régnait, comme si le temps s’était arrêté.
Notre périple en bateau s’est achevé à Paksé, une ville située au sud du Laos. Quelques jours plus tard, je quittais la troupe pour franchir la frontière Thaïlandaise.
Je me suis ensuite frayé un chemin jusqu’à Railey Beach, dans la région de Krabi, au sud de la Thaïlande, où j’ai résidé pendant 13 mois. Railey était un endroit de rêve pour les grimpeurs. J’y ai perfectionné ma technique d’escalade et j’ai savouré la vie, sans en être pleinement consciente. C’est là que je suis tombée follement amoureuse d’un Thaïlandais, mon premier grand amour… et ma première grande peine d’amour. Ce fut une histoire intense; en mars 2000, j’ai dû rentrer au Canada, le cœur brisé. J’étais tellement déstabilisée cet été-là, que je voulais sortir de mon corps. Un sentiment que je ne souhaite à personne.
De retour à Jasper, je ressentais grandement ma peine d’amour et la déstabilisation du retour à la réalité. Cependant, passionnée par la culture et la cuisine thaïlandaises, j’ai appliqué ce que j’avais appris de cette cuisine délicieuse. Les premiers soupers avec mes amis étaient modestes, mais avec le temps, ma réputation a grandi.
Le tsunami
Entraide
En 2004, lorsque le tsunami a frappé en Thaïlande, je n’ai pas hésité à organiser un souper de charité pour récolter des fonds et aider les victimes. Ma réputation avait grandit et cet événement fut un succès incroyable. Deux soirées de cuisine thaïlandaise ont attiré plus de 100 personnes chaque soir, amassant 3 500 $ pour les gens affectés.
Je retrouve Sophie pour cette nouvelle aventure. L’agence de voyage locale nous offre l’un des deux billets, ce qui allège notre budget. Les fonds récoltés seront entièrement utilisés pour soutenir les personnes affectées.
Accompagnée de Sophie, nous avons utilisé les fonds pour aider une famille à rembourser ses dettes après avoir tout perdu. Le gouvernement Thailandais avait mis en place des villages temporaires suite à la catastrophe. Les maisons temporaires n’étaient vraiment qu’une pièce d’environ 8’X8′ avec un lit par terre. Leur toit était en tôle créant une chaleur insupportable.
Celles-ci étant sur pilotis sur de la terre battue, c’est sous les maisons que les villageois se refugiaient, cuisinaient, se reposaient, etc. car ils étaient à l’ombre. Après nous être renseignées sur l’impact que nous pouvions avoir, nous avons lancé un projet pour construire des plateformes en bois sous les maisons temporaires. La saison des pluies se rapprochait et les habitants souhaitaient avec un endroit où rester au sec.
Il est temps pour Sophie et moi de partir et la construction des plateformes continue. Après notre départ, une autre équipe est venue prêter main-forte et a terminé la construction de plateformes dans tout le village. Un généreux bienfaiteur a aussi offert des réfrigérateurs à chaque maison temporaire du village.
Inspiré par la Thaïlande
De retour à Jasper, je me lance dans l’ouverture d’un restaurant thaïlandais avec une cuisine ouverte. Le resto, opéré depuis un établissement de petit déjeuner, connaît un succès bien au-delà de mes attentes. Le jour, on sert des déjeuners, et le soir, c’est « Same Same but Different », mon petit resto avec mes créations. Très vite, c’est l’endroit où les locaux de Jasper se rassemblent. C’était l’époque pré cellulaires alors losqu’on cherchait quelqu’un, c’est au Same same qu’on allait voir.
Le guide de voyage « Lonely Planet » mentionnera même mon restaurant comme étant leur endroit de choix à Jasper.
« Same Same but Different » ferme ses portes à la fin de l’été 2007, lorsque je quitte Jasper. Je pars m’installer à Revelstoke, en Colombie-Britannique, avec mon partenaire de l’époque. Ensemble, nous achetons une maison dans laquelle j’ai vécu pendant un an. Malgré ce nouveau départ, je me sens encore perdue. J’ai finalement quitté cette relation et suis retournée à Jasper… une fois de plus.
Je me retrouve à vivre au jour le jour, sans plan et sans direction claire. Les soirées arrosées sont très présentes; j’essaie de combler ce sentiment de vide, mais rien ne semble donner un sens à ma vie.
Une autre aventure ?
Un jour, alors que je suis sur Facebook, je reçois un message de mon premier copain de l’époque, quand j’avais 15 ans, Richard Dimitri.
Rich et moi commençons à échanger régulièrement en tant qu’amis. L’été suivant, j’emménage avec une bonne amie, toujours sans direction précise. Puis, Rich réapparaît dans ma vie et décide de venir me rendre visite à Jasper avant de déménagé en Égypte.
Notre complicité se transforme en histoire d’amour, et cela nous mène jusqu’au Caire. Rich prévoyait s’y installer pour quelques années. N’ayant toujours pas de plan ou de but précis, je me dis simplement : « Pourquoi pas ? Déménageons en Égypte ! »
Je rejoins donc Rich au Caire pour y vivre une année. Là-bas, j’enseigne le français dans une école privée, aux élèves du primaire. Je réalise que, peu importe où l’on se trouve, les opportunités sont toujours présentes. La chanson « Ahead by a Century » des Tragically Hip résonne souvent dans ma tête. Enseigner le français au Caire… disons que ce fut une expérience riche en surprises et en apprentissages.
L’année suivante, nous rentrons à Jasper, avec la certitude d’avoir vécu quelque chose de marquant. Notre aventure et le retour aux montagnes canadiennes nous amène à nous poser des questions sur l’avenir, sans savoir encore ce que la vie nous réserve.
Ma vision du monde changera une fois de plus..
En mars 2011, je tombe enceinte, un événement que Rich et moi avions prévu et longuement discuté. Nous étions arrivés à la conclusion qu’essayer d’avoir un enfant pourrait faire une différence dans ce monde. Le 22 décembre, nous accueillons un petit garçon dans notre vie, que nous nommons Ronin. Un prénom qui signifie « samouraï sans maître ». Pour nous, ce nom symbolise la liberté, l’indépendance et la force intérieure. (À voir aujourd’hui que ça pourrait aussi signifier entêté lol.) Des valeurs que nous espérons transmettre à notre fils. Pourra-t-il lui aussi tracer son propre chemin et faire une différence à sa manière ?
L’industrie pétrolière
Engagée dans un cheminement de développement personnel, j’explore mes valeurs et mes aspirations, mais je traverse aussi des périodes d’inconstance, comme tout humain. Pour des raisons financières, ma famille et moi déménageons à Fort McMurray, une ville au nord de l’Alberta, souvent associée à l’industrie pétrolière. Fort McMurray, avec ses paysages de forêt boréale et ses hivers rigoureux, est un lieu dynamique où la vie tourne autour des opportunités de travail et des horaires exigeants des champs pétrolifères…mais moi, je me lance pour travailler en restauration, bien sûr !
Bien que cet environnement offre une chance de stabiliser nos finances, je ressens un décalage entre cette réalité et mes propres valeurs. Après six mois et rendu en 2015, nous décidons de quitter Fort McMurray et de revenir à Montréal pour repartir sur de nouvelles bases.
Nous atterrissons donc à Montréal. Je travaille à plusieurs endroits en restauration en tant que serveuse avant de trouver mon endroit de choix. Ce milieu m’a toujours permis de voyager et de découvrir de nouveaux horizons. Mais avec un enfant, je cherchais désormais plus de stabilité.
J’accepte éventuellement, un poste de gestion à l’Oeufrier de Chambly après avoir été en service pendant quelques années. Voici une opportunité de gagner en valeur aux yeux des autres. À cette époque, le regard des autres compte beaucoup pour moi. J’éprouve même une certaine honte à dire que je travaille en service. Consciente que cette perception n’a pas de sens et qu’il s’agit d’un aspect à travailler sur moi-même, je sais que mon travail en restauration n’enlève rien à ma valeur. Je continue à cheminer pour me détacher de ces jugements. Cet aspect fait partie de mon travail personnel, un processus en évolution vers l’acceptation et le respect de mes choix. Se rendre compte que ce n’est pas ce qu’on a ou le titre qu’on porte qui fait de nous la personne que l’on est, est une belle leçon de vie.
C’est pendant l’hiver de 2018 que je fais un AVC. Cet événement me déstabilise complètement, une fois de plus. 6 mois plus tard, une intervention est effectuée (fermeture du foramen ovale) pour refermer le clapet entre les deux ventricules du cœur qui était demeuré ouvert depuis ma naissance. Suite à cette l’intervention, j’ai commencé à vivre beaucoup d’anxiété. Je me suis doucement tournée vers la méditation, juste pour tester. Je me suis rappeler à quel point nos pensées influencent directement notre corps. Cette période m’a aussi fait réaliser à quel point la vie est fragile et précieuse. En un claquement de doigts, j’aurais pu y passer et laisser derrière moi, mon fils adoré et ma famille. Quelle réalisation ! Nous prenons tellement la vie pour acquis. Nous avons une opportunité incroyable de découvrir notre plein potentiel mais nous avons tendance à focaliser sur nos problèmes.
J’ai ensuite été emportée par le tourbillon de la vie. Faut croire que cet événement n’a pas été assez marquant pour que je me réveille enfin. Je mets de côté ma pratique de méditation pour l’instant. Par contre, elle me rappelle chaque jour l’importance d’écouter mes pensées et de prendre soin de moi. Avec le temps, j’ai appris à ajuster mes routines pour mieux m’ancrer.
À l’Oeufrier de Chambly, j’ai travaillé aux côtés d’Alexandre Richard, le propriétaire. Sa présence m’apportait une sécurité et une sérénité immédiates. Sa bienveillance et son leadership inspiraient une confiance totale qui créait et qui crée encore à ce jour, un environnement où chaque employé se sent soutenu et valorisé. C’est certain que s’il lit ceci, sa tête ne passera plus dans les cadres de portes.. lol !
Un événement qui changera ma trajectoire de vie
En 2022, une offre d’emploi chez Mercedes Benz se présente à moi. Voilà une belle opportunité qui me permet de quitter la restauration et de me lancer dans un domaine totalement inconnu. À l’âge de 51 ans, cette occasion devient un véritable tournant dans ma vie. Un choix audacieux qui me mène vers un nouveau chemin. Néanmoins, travailler chez Mercedes-Benz a entraîné une accumulation d’énergie investie dans un travail qui n’était pas en harmonie avec mes aspirations. N’étant pas « sur mon X » je me ramasse en épuisement professionnel. Même si j’avais les meilleurs patrons au monde… avec Alex… lorsqu’on est pas où l’on est supposé être, la vie s’arrange de nous le faire savoir.
Un chemin peu emprunté
C’est pendant cette année de ressourcement que j’ai décidé de prendre les choses en main et de mettre en marche le changement qui m’attendait. Chaque matin, je me levais tôt, avec la conviction profonde que je devais me réinventer. Chaque matin, je commençais ma journée par la méditation, puis j’enchaînais avec du yoga, de l’écriture, et de la lecture. Créer cette nouvelle routine demandait une persévérance sans faille et une constance de tous les instants, même lorsque chaque geste semble être un effort immense et que l’impression d’avancer dans la boue est souvent accablante.
Pourtant, je continuais, parce que je savais que chaque petit pas me rapprocherait de la vie que je veux vraiment. Au fil du temps, j’ai ajouté quelques inconforts à ma routine. De petites actions comme: prendre des douches froides en me levant le matin à 5h et faire des exercices de respiration (Breath work) avant la méditation.
Ces moments de calme et de pleine conscience deviennent des repères indispensables dans ma journée. Bien que le chemin soit TRÈS difficile, chaque effort fait partie de la transformation que je cherche à vivre, et chaque journée me rapproche un peu plus de mon objectif et de la personne que j’aspire à devenir.
La Gratitude
À travers cette routine et ma pratique de breathwork et méditation, je découvre plus qu’une simple transformation personnelle. C’est au fil de cette introspection que je trouve ma véritable voix. Une voix nourrie par la conviction profonde que chaque être humain est sur cette planète pour servir. Je crois fermement que notre but est de rendre cette expérience humaine plus riche, plus belle. Pour que chacun puisse devenir une meilleure version de soi-même et contribuer à un monde meilleur.
Pour moi, le service n’est pas seulement un acte de générosité, mais une manière de se connecter à son essence, d’être au service des autres, de créer un impact positif. Cette philosophie devient le moteur de mes actions et de mon projet, Brunch Etc.
Un espace où j’invite la force des connexions humaines; où j’invite les gens à s’engager dans un changement collectif. Grâce à cette routine de breathwork, méditation et de pleine conscience, j’ai trouvé le courage de mettre cette vision en action. Sachant que, pour offrir quelque chose de précieux aux autres, il faut d’abord se connaître et se servir soi-même…
Tania Garby
© Brunch Etc. 2024